Julie Elom Koudji. Je ne la connaissais pas. On dit d’elle qu’elle était brillante étudiante en médecine, à peine agée de 19 ans et décédée le 24 novembre dernier. Mourir à cet âge, cela devient presque révoltant, même si l’on ne peut rien y changer. Aux parents, je présente mes sincères condoléances.
J’en parle, parce qu’on nous apprend qu’elle s’est engagée dans l’armée pour défendre notre territoire national. Elle s’est donc mise au service de la Nation, à notre service.
Je salue l’engagement de Julie Elom Koudji et je lui témoigne mon respect.
On nous dit également qu’elle est décédée lors d’un exercice ordinaire, mais loin d’être un exercice banal. Le saut en parachute. Un acte qui exige que l’on transcende sa peur rationnelle et que l’on fasse abstraction durant une fraction de seconde de la conscience de sa propre vie.
Des jeunes femmes et des jeunes hommes de cette trempe, le pays en a besoin.
C’est pourquoi, il convient que les autorités déterminent les mécanismes qui ont conduit à ce décès tragique et qu’elles en tiennent la famille et l’opinion informées.
Cette transparence est un minimum pour la mémoire de notre jeune compatriote, prématurément arrachée à l’affection de sa famille.
Que la terre lui soit légère !
Gamesu
Nathaniel Olympio
Président du Parti des Togolais